Le reproche contre la hausse des taxes et la pression fiscale n’a jamais été aussi fort en France. Du coup, les citoyens français sont à la recherche d’une solution pour faire abaisser le montant de leur imposition et optimiser la fiscalité. Si ce système séduit autant des épargnants français, c’est justement parce que les avantages fiscaux d'une assurance vie sont nombreux. Et même si la fiscalité a légèrement connu une modification avec la nouvelle loi des finances 2018, elle reste un contrat très avantageux. Quel est le régime de fiscalité d'une assurance vie ? En quoi est-ce un excellent support d’épargne ? Les éléments de réponse.

Une fiscalité attrayante

Les contrats d'assurance vie, comme tous les placements financiers d’ailleurs sont soumis à l'impôt et aux cotisations sociales. Toutefois, lorsque vous envisagez d’investir sur le long terme, sa fiscalité représente un énorme avantage dégressif. De manière concrète, vous seriez taxé 35 % des intérêts au cours des 4 premières années, 15 % de la 5e à la 8e année et à l'issue de 8 années de détention, la fiscalité est allégée d'un abattement fiscal. Il convient de noter également que les bénéfices et les intérêts capitalisés au contrat ne sont pas soumis à l’imposition durant toute la vie du contrat. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi cette assurance est la préférée des Français.

Une plus-value défiscalisée

Concernant la taxe sur les plus-values, l’assurance vie est soumise à un prélèvement libératoire de 7,5 % contre les 27 % pour le droit commun. De plus, cette imposition ne touche que les intérêts capitalisés à dater du 1er janvier 1998. Cette fiscalité s'applique après un abattement fiscal annuel de 4 600 € pour un assuré célibataire et 9 200 € pour un couple. Donc si vous n’excédez pas ce plafond, il est possible d'échapper au taux d’un prélèvement libératoire de 7,5 %.

La fiscalité en cas de décès

En cas de décès, la somme versée aux bénéficiaires est exemptée de droits de succession selon les limites fiscales du contrat. L’exonération dépend de l’âge de la souscription de l’assurance vie. Pour les primes versées avant 70 ans, le capital inférieur à 152 500 € n’est pas soumis aux droits de succession, sauf pour le conjoint ou partenaire pacsé qui bénéficie d’une exonération totale. Les autres bénéficiaires seront donc taxés de 20 % et 25 % pour les sommes supérieures à 902 838 €. Quant aux primes versées après 70 ans, tous les bénéficiaires sont exonérés de droits de succession après un abattement commun de 30.500 €.